Student employment: a report to work better

L'emploi étudiant et ses conséquences sur le bon déroulement du cursus universitaire constituent en effet une « préoccupation majeure » pour le ministère en charge de l'enseignement supérieur. C’est dans ce but que ce rapport va contribuer à « développer une stratégie favorisant le développement d’emplois, privés et publics, pour les étudiants ».

Travailler pendant ses études : une modalité courante

L'emploi étudiant pendant les études est devenu « une modalité courante de la vie universitaire » dans la mesure où, comme l’écrivent les auteurs du rapport, « en Europe comme en France, une part élevée de la population étudiante (entre un quart et plus de la moitié selon les pays) conjugue études et emploi de façon plus ou moins régulière ». Dans sa mission initiale, le rapport s’attache à proposer des mesures d’accompagnement et d’incitation au recrutement d’étudiants sur les campus, tout en précisant que ce type d’emploi, dans les établissements et dans les CROUS, ne concerne que 1,4 % de la population étudiante. C’est donc une approche plus large qui est ici proposée, avec un accent porté sur le travail étudiant, « considéré dans sa diversité et au sein de la dynamique des parcours universitaires ».

Travail et réussite universitaire

Le rapport sur l’emploi des étudiants souligne ainsi que les étudiants trouvent bien évidemment dans un travail annexe et rémunéré une source de revenu, mais aussi « l'acquisition de compétences valorisables lors de leur insertion professionnelle ». En ce sens, pour le ministère, il y a véritablement « un enjeu d'égalité » dans l’accès à des « emplois compatibles avec les études » qui assurent une « contribution au parcours académique ». Car, précise le rapport, « l'emploi des étudiants n'altère pas la réussite universitaire lorsqu'il ne dépasse pas une certaine quantité d'heures hebdomadaires (entre 8 et 15 heures) ». Dans ces conditions, « la compatibilité avec les études et la demande étudiante d'emplois » est assurée, notamment au sein des établissements d'enseignement supérieur lorsque ceux-ci proposent un travail rémunéré aux étudiants.

Motivations et temps de travail

Ces observations trouvent un contrepoint dans une « enquête sur le travail indépendant des jeunes en France » que vient de mener récemment une plateforme spécialisée dans les jobs étudiants. Selon cette étude, sans vraie surprise, une majorité d’étudiants travaille pour « subvenir aux besoins quotidiens : loyer et alimentation (51%), ainsi que pour les études (34%) ». Seule une minorité d’entre eux  (13%) a choisi de travailler pour financer ses loisirs. A noter cependant que pour près des deux tiers des sondés (65%), « l’objectif est de travailler plus de 20 heures par semaine ».

Recherche et organisation

La nécessité de trouver une activité, comme le précise encore cette enquête, incite les étudiants à recourir à « tous les canaux mis à leur disposition ». C’est bien dans ce souci que la plateforme gouvernementale etudiant.gouv.fr délivre de son côté de nombreuses pistes pour « trouver un job étudiant ». Elle recense ainsi les différentes sources d'information qui existent pour aider les étudiants dans leurs démarches, en insistant sur le fait que cette recherche « demande une grande motivation et beaucoup d’organisation » ! Les étudiants internationaux disposent également, avec le réseau France Alumni, d'une plateforme qui leur permet de chercher un emploi ou un stage et de trouver des conseils pour construire leur projet professionnel en France ou à l'étranger.