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Employability of graduates from French “Grandes Ecoles”: sharp recovery after the health crisis

Students, Institutions

The Conférence des grandes écoles (CGE) published in June its yearly survey on insertion, designed to assess the employability of graduates from French “Grandes Ecoles”. The 2022 edition highlights the end of the health crisis and shows, according to the CGE, a true recovery capability of the French model of Grandes Ecoles. For the 2021 graduates, the net employment rate is sharply increasing: with a 89,8% rate, it increased 10 points to reach pre-crisis levels. Record level over two decades, according to the Conference.

Depuis 30 ans, la Conférence des grandes écoles (CGE) publie chaque année une enquête sur l’insertion professionnelle des diplômés des écoles qu’elle représente. Comme l’écrit le Président de la Conférence, "c’est dans nos établissements, forts de leur diversité et riches du modèle grandes écoles, que se forment aujourd’hui celles et ceux qui feront véritablement le monde de demain".

 

Une situation loin de la crise sanitaire

Selon la CGE, le contexte économique général est aujourd’hui plus "favorable au recrutement des jeunes diplômés". L’enquête montre en effet que, pour l’ensemble des diplômés de la promotion 2021, "le taux net d’emploi de l’année 2022 se rétablit et augmente davantage qu’il n’avait chuté l’an passé". Avec un pourcentage exact de 89,8 %, il progresse de plus 10,7 points. Il retrouve ainsi "les niveaux élevés atteints lors des années d’avant-crise" et "marque même un niveau record depuis deux décennies".

La CGE souligne que si ce rebond est commun à tous les types d’écoles, les ingénieurs bénéficient quant à eux du taux net d’emploi le plus élevé (91,1%, plus 11,7 points). Ils sont suivis des étudiants en management (88,6%) et des diplômés des autres écoles (85,9%). Concernant les modalités de recrutement, la CGE note que celui-ci est "rapide après l’obtention du diplôme pour tous les types d’écoles, et autant pour les femmes que pour les hommes". Ainsi, plus de huit diplômés en emploi sur dix (83,6 %) ont été recrutés en moins de deux mois. Et, ajoute la CGE, pour une grande part des diplômés, le contrat a été signé avant l’obtention du diplôme.

 

 

 

Peu de changements dans les choix de secteurs d’activité

Pour ce qui concerne les secteurs d’activités, la CGE note assez peu de changement d’une enquête à l’autre, même si les préférences sont plus marquées :

  • les étudiants ingénieurs préfèrent les sociétés de conseil, d’ingénierie et les bureaux d’études (25,1 %) ainsi que les activités informatiques (22,2 %). La construction-BTP se maintient au 3e rang avec 7,3 % des emplois, suivie par l’industrie des transports (5,4 %) puis le secteur de l’énergie (4 %). Dans l’ensemble, note la CGE,  l’industrie représente 22,1 % des emplois d’ingénieurs, un niveau comparable à celui de l’an dernier ;

  • du côté des diplômés d’écoles de management, plus d’un étudiant sur trois (34,7 %) choisit les sociétés de conseil, tandis que 16,1% d’entre eux s’orientent vers les activités informatiques. Le secteur de la banque et des assurance arrive en 3e position (14,8 % des recrutements) et les activités de commerce se maintiennent au 4e rang (9,5 % des emplois).

A noter que près de 12 % des diplômés exercent un emploi à l’étranger, mais ce chiffre est en recul pour tous les diplômés, sauf pour les managers et les diplômés d’autres grandes écoles.

 

De bonnes conditions de recrutement, avec un bémol pour le salaire des femmes

Sur un plan qualitatif, l’enquête de la CGE montre que la satisfaction des diplômés en emploi est élevée. La quasi-totalité des jeunes qui sont en activité (90,1 %) déclare en effet occuper un emploi qui correspond à leur niveau de qualification.

Dans l’ensemble, les conditions de recrutement se sont révélées très bonnes, à tel point que 86,1 % des diplômés en poste ont le statut de cadre et que la part des contrats à durée indéterminée (CDI) atteint le niveau d’avant la crise sanitaire, en remontant « de 4 à 7 points pour atteindre 81,8 % de l’ensemble des diplômés, tous types d’écoles confondus ».

De même, selon l’enquête, les salaires dépassent leur niveau d’avant-crise. Chez les diplômés travaillant en France, le salaire brut annuel moyen augmente de 3,1 % en un an. Seule "ombre au tableau", comme l’écrit la CGE, les écarts de salaire entre hommes et femmes. En 2022 en effet, pour la promotion sortante travaillant en France, "les écarts de salaires entre hommes et femmes perdurent (+ 5% pour les hommes), même s’ils sont moindres que ceux observés dans l’enquête précédente".

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Published on: 29/06/2022 à 15:01
Updated : 27/01/2025 à 12:25
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