
16,700 places in the health industry: a strong commitment from the French government
To formalise the promise of the French government to create places in the health industry, the French ministries of health and higher education just announced that over 16,700 places are available in four study courses in this industry for the academic year 2021-22. The most significant figure is for the medical field: the 10,600 students admitted to the 2nd year of medicine course at the start of the academic year 2021 illustrate an increase of 1,300 places compared to the last year.
Ma Santé 2022, tel est le nom de la stratégie nationale dans laquelle s’inscrit, comme un chantier prioritaire, la transformation des études de santé. Cette réforme répond à la volonté forte de « diversifier les voies d’accès aux études de santé et les profils des étudiants ».
La suppression du numerus clausus
Les nouveaux cursus des études de santé souhaitent favoriser désormais la réussite des étudiants dans leur parcours de formation, en mettant fin à un système de sélection basé sur le numerus clausus qui conduisait plus de 60% des candidats à se retrouver « sans reconnaissance d’acquis, malgré deux ans passés à l’université ». Comme l’expliquent les ministères en charge de ce dossier, la suppression du numérus clausus, auparavant fixé nationalement, invite chaque université à définir maintenant le nombre d’étudiants qu’elle admet dans les filières de santé. Cette décision est prise en lien avec l’Agence Régionale de Santé (ARS), « en prenant en compte les besoins de santé et les capacités de formation des professionnels de chaque territoire », ainsi que, bien sûr, les capacités d’accueil des universités elles-mêmes.
Un contexte sanitaire particulier
Saluant « la mobilisation de l’ensemble de la communauté enseignante et étudiante en santé du pays ces derniers mois », les ministres de la santé et de l’enseignement supérieur notent que cette réforme se déploie dans un contexte particulier en raison de l’épidémie du Covid-19. Les ministres n’en soulignent pas moins « l’engagement très fort des universités et le dialogue constructif avec les ARS ». C’est grâce à ce dialogue que « l’effort sur la formation des futurs professionnels de santé dans un contexte sanitaire exceptionnel n’a jamais été aussi important ».
Une forte augmentation dans la filière médicale
Et les chiffres en témoignent : ce sont en tout plus de 16 700 places qui sont ouvertes pour les quatre filières en santé pour la prochaine année universitaire. Même si ce nombre est en régulière progression depuis quelques années, l’augmentation la plus forte concerne la filière médicale, avec 10 600 étudiants admis en 2e année de médecine à la rentrée 2021, soit une majoration de 1300 places (+14%) par rapport à l’année dernière. A noter qu’à la filière médicale s’ajoutent les autres cursus : pharmacie (1645 places), maïeutique - sage-femme (537 places) et odontologie-dentaire (630 places).
Chiffres-clés
Evolution du nombre d’étudiants admis en 2e année de médecine :
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Année 2015 : 7862
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Année 2016 : 7987
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Année 2017 : 8408
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Année 2018 : 8552
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Année 2019 : 9149
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Année 2020 : 9361
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Année 2021 : 10 675
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- The reform for health studieshttps://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid146432/www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid146432/suppression-de-la-paces-les-nouvelles-modalites-d-etudes-de-sante-publiees.html
- the order 5 May 2021 determining the number of students in the first year common to health studies authorised to continue their studies in medicine, odontology, pharmacy and midwifery at the start of the 2021-2022 academic yearhttps://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043482730
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