
Sustainable development: ecology and solidarity on all campus
“Raising the awareness of 100% of students to the ecology and solidarity challenges, climate issues and biodiversity matters”. The motto for the Students for Ecology and Solidarity Week, organised by the Réseau Etudiant pour une Société Ecologique et Solidaire from 27 March to 2nd April on French campuses, is crystal clear. The event, a student version of the European Sustainable Development Week is a special time dedicated to events. And this year, the event focuses on solidarity between students and stakeholders on the field.
Anciennement dénommée Semaine étudiante du développement durable, la Semaine étudiante de l'écologie et de la solidarité (SEES) a été créée dès 2015. Elle est promue par le Réseau étudiant pour une société écologique et solidaire (RESES), un réseau de plus de 150 associations étudiantes, réparties dans 45 villes métropolitaines, sur 90 campus. Ces associations mènent « des projets en lien avec les enjeux écologiques et solidaires tels que l’alimentation, la biodiversité, le climat, les déchets », des projets qui sont développés lors de la Semaine étudiante du développement durable, notamment organisée avec le soutien du ministère de l’enseignement supérieur et des CROUS.
Un lien fort avec les Objectifs de Développement Durable
Afin que tous les campus deviennent, à terme, « durables et engagés dans la transition écologique », que ce soit dans leur gouvernance, dans leur fonctionnement ou dans les formations proposées, le RESES a assigné trois grands objectifs aux actions menées pendant la Semaine de promotion du développement durable :
- valoriser les activités et l’engagement des associations étudiantes ;
- mobiliser les étudiants dans tous les territoires ;
- sensibiliser le monde étudiant aux enjeux environnementaux et sociaux.
Surtout, bien au-delà de ces trois points, la SEES a pour objectif de mieux faire connaître auprès du public étudiant l’Agenda 2030, adopté par les Nations Unies, et ses 17 Objectifs de Développement Durable (ODD). Les ODD couvrent en effet l’intégralité des enjeux de développement dans tous les pays, tels que le climat, la biodiversité, l’énergie, l’eau, la pauvreté, l’égalité des genres, le développement économique ou encore la paix, l’agriculture, l’éducation…
Un prix pour récompenser des projets locaux
Pour l'édition 2023 de la SEES, le réseau a aussi souhaité mettre l’accent sur « les actions luttant contre la précarité étudiante ». Selon l’association, les étudiants sont parfois « confrontés a la précarité sur de nombreux volets », comme l'alimentation, l'énergie, l'accès au sport et à la culture ou encore l'accès aux biens. Cette nouvelle édition de la SEES a donc pour objectif de valoriser les initiatives étudiantes traitant de ces enjeux. Et, pour stimuler la créativité des établissements sur ce thème de la solidarité étudiante, le RESES a décidé de récompenser les meilleurs projets proposés dans le cadre d’un concours doté de prix.
Ces prix ont en effet pour but d’inciter les étudiants à mettre en place des projets en lien avec des enjeux à la fois environnementaux et sociaux. Ceux-ci doivent illustrer plus particulièrement cinq des Objectifs de Développement Durable : la lutte contre la faim, la bonne santé et le bien-être, la réduction des inégalités, les villes et les communautés durables, les modes de consommations et les productions durables. Les projets locaux des étudiants seront ainsi valorisés à l’échelle nationale, « mettant en lumière l’engagement du monde étudiant dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable ». L’ensemble de ces projets est consultable sur le site de la SEES, qui grâce à un moteur de recherche par thème, permet de découvrir les très nombreuses actions proposées sur les campus, partout en France.
Dans le contexte de la remise du nouveau rapport du GIEC
C’est dans le contexte de la remise du 6e rapport du GIEC que va se dérouler cette Semaine. Le nouveau rapport d’évaluation du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a en effet été publié le 20 mars dernier et mis en ligne par le ministère chargé de la transition écologique. Ce texte a été adopté à l’issue d’une session qui s’est tenue en Suisse avec les représentants des 195 pays membres du GIEC.
Ce document de référence est le fruit d’une collaboration internationale qui synthétise les connaissances scientifiques acquises entre 2015 et 2021 « sur le changement climatique, ses causes, ses impacts et les mesures possibles pour l’atténuer et s’y adapter ». Comme l’indique le ministère, ce nouveau rapport d’évaluation « rappelle que les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines ont réchauffé le climat à un rythme sans précédent ». Il constituera ainsi « la base scientifique principale pour le premier bilan mondial de l’Accord de Paris » qui aura lieu lors de la COP28 à Dubaï à la fin de l’année. A noter que la France contribue aux différentes phases d’élaboration des rapports du GIEC, avec de nombreuses équipes de recherche françaises travaillant sur ces sujets et impliquant plusieurs centaines de scientifiques.
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- On the SEES and to discover actions deployed on campuseshttps://sees.le-reses.org/
- On the RESEShttps://le-reses.org/
- On the Agenda 2030 from the UNhttps://www.agenda-2030.fr/17-objectifs-de-developpement-durable/
- The 6th IPCC reporthttps://www.ecologie.gouv.fr/publication-du-6e-rapport-synthese-du-giec
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