Record Attendance at the Rencontres Campus France 2022

Les Rencontres Campus France se sont tenues du 28 au 30 novembre 2022 à Cité internationale universitaire de Paris – lieu emblématique de la tradition d’accueil des étudiants internationaux. La Maison internationale a offert un cadre de travail de qualité pour cette édition particulièrement attendue, après deux années de rendez-vous virtuels. Cette fréquentation record confirme l’importance que revêt cet espace de dialogue pour les postes diplomatiques et les établissements d’enseignement supérieur français qui ont mené ensemble plus de 1000 rendez-vous pendant ces trois jours.

Une affluence record pour le retour des Rencontres en présentiel

Les représentants de 52 postes diplomatiques sont venus à la rencontre des représentants des 161 établissements d’enseignement supérieur inscrits. De nombreux autres partenaires et invités ont répondu présent, dont près de 80 experts de haut-niveau qui sont intervenus dans les conférences et ateliers qui ont été proposés tout au long des deux premières journées.

La 3e journée a été consacrée à la tenue de l’Assemblée générale « Etudes en France », organisée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

En tout, ce sont plus de 700 personnes qui ont participé à cette manifestation qui vise à offrir un espace de dialogue et d’échanges privilégié aux acteurs de la coopération universitaire. Plus de 1000 rendez-vous en face à face ont permis aux représentants des ambassades de France et aux représentants des établissements d’enseignement supérieur de faire le point sur les partenariats académiques et d’étudier de nouvelles pistes de coopération pour renforcer la mobilité étudiante internationale vers la France.

Rencontres Campus France 2022

@carolinebleuxphotographe

Quelles mobilités pour demain ?

Ces Rencontres se sont déroulées dans un contexte de rebond de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs. Elles ont été l’occasion de poser un regard prospectif post-pandémie, alors que des transformations très profondes sont encore à l’œuvre. Les défis environnementaux, numériques ou politiques, renforcés par les crises successives, ont motivé le choix de concentrer la réflexion sur la thématique des mobilités de demain.

La question du "développement durable comme vecteur d’attractivité ?" abordée à l’ouverture de l’évènement a donné le ton de cette édition orientée sur les thèmes de la durabilité, et des préoccupations écologiques et sociétales qui se posent à la jeunesse, et auxquelles l’enseignement supérieur français tente désormais de répondre.

Cette conférence inaugurale, suivie par près de 400 personnes, sur place, et 250 autres, à distance a été l’occasion, pour Donatienne Hissard, Directrice générale de Campus France, de réaffirmer son implication en faveur d’un plan d’action responsable et cohérent avec les démarches engagées par les acteurs de l’Enseignement supérieur pour penser le futur des mobilités académiques et scientifiques.

Dans cette perspective, beaucoup d’autres thématiques ont trouvé place dans un programme extrêmement dense - 11 conférences et 24 ateliers : les nouvelles formes de mobilité (@home) et de coopération (universités européennes, campus délocalisés, ou franco-pays), des outils numériques dont le déploiement s’est accéléré, ou réglementaires (apprentissage et formation en alternance ; loi de programmation de la recherche ; visas) pour accompagner les changements et répondre aux enjeux de la mobilité vers la France.

Les réponses coordonnées des acteurs de l’Enseignement supérieur pour faire face aux crises et mouvements de populations étudiantes (programmes d’accueil et de formation, couloirs humanitaires) qui en découlent ont été présentées dans le cadre de plusieurs activités.

D’autres actualités telles que "L’impact économique de la mobilité étudiante" - qui a fait l’objet d’une étude pilotée par Campus France et Kantar Public largement relayée par les médias français – ou "le continuum enseignement supérieur, recherche, innovation" qui contribue à l’attractivité de la France comme destination des étudiants et des chercheurs internationaux, ont apporté des contenus de réflexion utiles à la poursuite des efforts, vers la réalisation des objectifs du plan Bienvenue en France (cf. 500 000 étudiants à l’horizon 2027).

Des priorités géographiques à l’honneur

A l’instar de précédentes éditions, des focus pays ou région (Indopacifique, Afrique et Europe en particulier) ont été l’occasion pour les postes diplomatiques de présenter axes prioritaires, pistes de travail et besoins relevant de leur contexte spécifique. La communication, le développement de l’offre de formation, notamment en anglais, ainsi que le cadre de la mobilité (accords de coopération, dispositifs de financement bilatéraux ou multilatéraux, participation des établissements aux opérations de promotion) ont été abordés avec les participants.

Le 2e Forum franco-ouzbek, qui s’est déroulé pendant ces Rencontres, en présence du Ministre de l’enseignement supérieur et secondaire d’Ouzbékistan, M. Abdukodir Tochkulov, et d’une délégation d’une vingtaine de représentants d’établissement d’enseignement supérieur ouzbeks, a enfin permis de communiquer au public présent les messages et objectifs visant à développer les partenariats universitaires entre les deux pays.

Rendez-vous est d’ores et déjà pris en 2023 pour une nouvelle édition des Rencontres Campus France (novembre) qui seront dédiées cette fois ci à la coopération internationale en matière de recherche et d’innovation. Cette manifestation sera précédée par la "Journée mondiale des alumni" (semaine du 15 mai), autre grand événement de mobilisation du réseau de coopération universitaire en 2023.