Etudiants sportifs
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Grande Cause nationale 2024 : « bâtir une nation sportive et faire nation par le sport »

Dans la perspective et la dynamique des Jeux olympiques et paralympiques qui se tiendront à Paris et en France à l’été 2024, le Gouvernement a choisi de faire de l’activité physique et sportive la Grande Cause nationale 2024, en mettant notamment l’accent sur la mobilisation des jeunes autour du sport. L’année 2024 sera donc une année carrément sportive, avec de grands temps forts pour promouvoir au quotidien et partout sur le territoire les activités physiques et sportives.

« Bouge 30 minutes chaque jour ! ». Telle est la cordiale invitation qui accompagne le lancement de la Grande Cause nationale 2024, une année qui entend contribuer à « bâtir une nation sportive et faire nation par le sport ! ». Comme l’explique justement la ministre en charge de ce domaine, « le sport peut être l’une des plus fantastiques sources d’épanouissement, de bien-être et de cohésion sociale dans laquelle notre pays peut puiser ». Dans le contexte des futurs Jeux olympiques, la Grande Cause nationale apparaît comme « le relais sociétal pour porter l’héritage immatériel de ce rendez-vous unique et historique, avec pour objectif d’améliorer l’éducation, la santé, l’inclusion et de rendre notre société plus solidaire ».

 

 

Tout le monde va bouger !

Le site d’information du Gouvernement souligne pour sa part que l’idée est en effet de profiter de l’élan des Jeux olympiques et paralympiques « pour inciter les Français à adopter des modes de vie moins sédentaires ». L’activité physique et sportive a, on le sait, « de nombreux bénéfices pour la santé mentale et physique », alors que l’inactivité « a des effets nocifs quantifiés, causant notamment 9 % des décès en France ». De même, 8 jeunes sur 10 sont en-dessous des seuils d’activité recommandés par l’Organisation mondiale de la santé, un jeune sur deux déclare passer plus de 6 heures par jour devant les écrans. Selon le magazine L’Etudiant, qui est partenaire de l’événement, seul un étudiant sur cinq pratique du sport à l’université.

Face à ces constats inquiétants, il n’y a pas de fatalité. Individuellement et collectivement, souligne de son côté le ministère en charge des sports, « chacun a en lui le pouvoir de bouger, en fonction de ses capacités, en pratiquant chaque jour à son rythme de l’activité physique ». Ainsi, « les administrations, les entreprises et les associations vont se mobiliser pour inviter leurs agents, salariés et adhérents à bouger, courir, jouer », en gardant toujours à l’esprit que « le sport, en plus de faire du bien, crée joie, épanouissement, lien social, envie ! ».

 

Une cause, trois objectifs

L’année 2024, selon le dossier de presse de lancement, « doit être un tournant historique pour faire plus que jamais du sport un atout pour répondre aux défis de la sédentarité et du bien-être, de l’émancipation et de l’inclusion, de la cohésion sociale et de l’éducation ». Pour parvenir à faire du sport la clef de ce tournant, la Grande Cause nationale s’est fixé trois objectifs précis :

  • placer le sport au cœur des politiques publiques. Il s’agit là de faire du sport « un pilier structurel pour agir en faveur de la jeunesse, de la santé et du bien-être pour tous, de l’insertion des publics précaires et de l’inclusion des personnes en situation de handicap, tout en fortifiant le modèle sportif français » ;
  • mobiliser les acteurs du sport et toutes les forces vives du pays pour valoriser la place du sport en France. Cet objectif a pour ambition de « rompre avec l’opposition cartésienne entre le corps et l’esprit » et de valoriser le sport comme une « expression de notre culture ».
  • inciter les Français à faire davantage d’activité physique et sportive et les aider à prendre ou reprendre une activité physique et sportive quotidienne, en proposant tout au long de l’année « des événements pour tous les âges et sur tous les territoires, avec certaines actions ciblant spécifiquement les publics les plus éloignés des activités physiques et sportives ».

Ces objectifs seront portés par une campagne de communication de grande ampleur et par un collectif de militants de la Grande Cause, composés de sportifs, élus, responsables associatifs, chefs d’entreprises, comme Marie-José Pérec, trois fois médaillée d’or, le champion du monde de football Thierry Henry, l’ancien joueur international de basket Tony Parker, Amélie Mauresmo, directrice du tournoi de Roland-Garros, ou encore Thierry Marx, chef cuisinier étoilé.

 

Plus de 1000 événements

Au cœur de cette campagne de communication et de ses prestigieux ambassadeurs, la Grande Cause prévoit  le déploiement d’une stratégie de labellisation GCN 2024 « pour soutenir et mettre en valeur des projets innovants et des événements populaires au cœur des territoires, en ville comme à la campagne ». Reposant sur un fonds de soutien à hauteur de 5 millions d’euros, la GCN propose un agenda 2024 ambitieux, rythmé par des temps forts, en cohérence et en complémentarité avec l’agenda olympique et paralympique.

Plus de 1000 événements sont déjà prévus pour « rassembler les Français autour du sport, pour faire du sport avec nos concitoyens et pour amplifier nos politiques publiques ». Parmi ceux-ci, on retiendra :

  • l’organisation de multiples journées Pour une France en forme qui seront programmées dans chaque région au premier semestre 2024 ;
  • un Challenge sportif inter-étudiants, dont l’Etudiant est partenaire média, où « les étudiants vont s’affronter partout en France au cours de tournois avant une grande finale en mai 2024 à Vichy qui réunira les étudiants de 12 écoles et universités » ;
  • une Grande dictée du sport, composée de 18 textes de grands auteurs autour du sport, lancée le 20 janvier 2024 à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Au total, précise L’Etudiant, 24 universités sont partenaires de cette grande dictée du sport ;
  • la mise en œuvre d’une Grande collecte du sport, pour récupérer les accessoires sportifs inutilisés et les confier à des associations caritatives ;
  • la constitution d’une Equipe de France des 30’ APQ (activité physique quotidienne), composée de personnalités et de 150 sportifs de haut niveau, qui ira promouvoir la pratique sportive dans les établissements scolaires ;
  • un Loto du patrimoine qui sera étendu à la préservation et à la restauration des sites sportifs ;
  • la signature d’une Convention pour l’élimination des violences dans le sport est également prévue.

 

 

Les Alpes françaises prêtes à accueillir les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2030 

Décidément, la France va devenir sinon une nation sportive, du moins une nation olympique ! Selon les médias, le CIO vient de révéler avoir engagé un dialogue ciblé avec la France autour de la candidature des Alpes pour l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2030. Six ans après Paris 2024, la France espère ainsi « faire de ses Alpes le grand rendez-vous du sport blanc en 2030 ». Les épreuves se disputeraient dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d'Azur, les différents sites seraient répartis du Nord au Sud des Alpes françaises avec quatre pôles majeurs : Nice - Côte d'Azur, Briançonnais, Savoie et Haute-Savoie.

Comme le souligne France Inter, « cette annonce du CIO, certes favorable, n'est pas encore une désignation officielle ». Il faudra en effet attendre l'été 2024, avant les Jeux de Paris, pour connaître officiellement le futur pays hôte. Ainsi, précise le média, « la candidature des Alpes a six mois pour affiner son projet, tant sur le point de vue financier qu'organisationnel ». Mais le fait d'être le seul pays à entrer en « dialogue ciblé assure quasiment à la France de l'emporter ! ».

 

 

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Publié le : 07/12/2023 à 11:56
Mis à jour le : 08/12/2023 à 10:38
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