Alès
Ville d'Alès
© Adobe Stock | #1415150

Soutenir ma thèse en Russie et en France

Aujourd’hui dans le monde scientifique il existe beaucoup d’accords sur la réalisation de recherches communes et sur l’échange de cadres qualifiés. Je suis très heureux d’avoir pu participer au travail bilatéral mené par la France et la Russie.

Pour moi tout a commencé à la fin de l’année 2005, quand on m’a proposé de m’occuper d’un sujet scientifique que l’on développe dans le cadre d’un accord entre l’Ecole Nationale Supérieure des Techniques Industrielles et des Mines d’Alès (France) (EMA) et l’Institut National Supérieur Technologique – Université Technique de Saint-Pétersbourg (Russie) (INST-UT). A ce temps-là, je ne connaissais que quelques mots en français, mais ma pratique d’anglais m’a beaucoup aidé.

Pour la première fois j’ai suivi un stage en France au début de l’année 2007 avec le soutien de la région française Languedoc-Roussillion. Pendant les trois mois de travail à l’EMA j’ai obtenu des données expérimentales, qui m'ont aidé non seulement à écrire ma thèse de Master mais qui se sont révélées utiles pour nos collègues de France. C’est pourquoi on m’a proposé de continuer mes recherches, qui concernent la formation de phase d’oxyde de titane (TiO2) sur différents  supports. Les résultats de ce travail peuvent être utilisés dans le domaine de photocatalyse.

De retour en Russie j’ai continué à apprendre le français à l’Institut Français (Saint-Pétersbourg). De plus j’ai participé aux événements organisés par Campus France tels que les rencontres des étudiants français et russes, les expositions présentant les universités françaises, les rencontres consacrées aux sciences etc. Cela m’a aidé non seulement à élargir mon horizon intellectuel mais aussi à préparer les documents nécessaires pour solliciter une bourse du Gouvernement Français, grâce à laquelle j’ai effectué mon deuxième stage.

Les facteurs suivants ont influencé mon choix de l’EMA et de la France en général :

  • Le personnel qualifié et la présence de l’équipement indispensable pour mon travail scientifique dans l’EMA.
  • L’accueil hospitalier des étrangers, un système de parrainage bien organisé par l’Association des Internationaux de l’EMA.
  • La variété de loisirs.
  • La possibilité de voyager et d’apprendre la culture de la France.

Maintenant, après avoir effectué ce stage, je continue à travailler ma thèse à l’INST-UT et je participe aux événements organisés par Campus France (une rencontre avec les BGF, une exposition sur l’enseignement français). Dans l’avenir j’espère soutenir ma thèse non seulement en Russie mais aussi en France et poursuivre un travail scientifique bilatéral.

J’espère que mon exemple va aider les étudiants à croire en leurs capacités, à obtenir une bonne formation et à contribuer au développement des relations bilatérales entre la France et la Russie.

Yury, Russie

Suivez les grandes étapes pour venir étudier en France

Découvrir