Rentrée universitaire : le plan #MaRentrée2021

C’est au terme des conclusions d’un groupe de travail, qui a réuni pendant quelques mois l’ensemble de la communauté universitaire (enseignants, personnels administratifs, associations étudiantes et collectivités territoriales, que le plan #MaRentrée2021 a pu être dévoilé le 9 juillet dernier.

Des campus ouverts à tous

Parce que "la crise a montré que, plus que jamais, les liens humains sont fondamentaux dans les campus", les établissements auront la liberté d’organiser leurs enseignements, soit en en présence ou à distance, en fonction de leur stratégie pédagogique. Toutefois, le ministère "recommande aux établissements de maintenir autant que possible les enseignements en présence, notamment pour les travaux dirigés". De même, aucune contrainte de jauge ne s’appliquant désormais pour l’accueil, l'ensemble des activités ouvertes sur les campus et les bibliothèques universitaires "seront de nouveau accessibles à tous les étudiants", dans le respect des normes sanitaires.

Mais surtout, cette année, l’accent sera mis spécifiquement sur l’accueil des étudiants. Après plusieurs semestres perturbés, comme le note le ministère, les journées et semaines d’accueil et semaines d’accueil  "joueront un rôle majeur pour aller vers tous les étudiants" et, en particulier, les étudiants internationaux.

La vaccination des étudiants encouragée

Comme le souligne dans son préambule le plan #MaRentrée2021, "la vaccination est la clé d'un retour durable et général sur les campus". Selon les données fournies par Santé publique France, près de 71 % des étudiants se déclarent "engagés dans le processus de vaccination ou souhaitent le faire" La vaccination étant la meilleure arme face à l'épidémie, il est donc urgent, selon le ministère, que les "étudiants prennent rendez-vous pour la première injection afin de pouvoir se faire vacciner d'ici la rentrée". Pour les retardataires, au cours des premières semaines de rentrée, "des équipes mobiles de vaccination" seront déployées dans les campus afin de permettre aux étudiants qui le souhaitent de pouvoir bénéficier d’une vaccination. A cet effet, pour encourager chacun dans cette démarche, une campagne de communication incitant les étudiants à se faire vacciner est d’ores et déjà sur les rails.

Car, s'agissant de la lutte contre le virus, le ministère signale que les "gestes barrières devront continuer d'être observés strictement lors de la rentrée". Le port du masque, sauf évolution plus favorable de la situation sanitaire, sera maintenu. Néanmoins, des autotests continueront d’être distribués par les établissements pour faciliter le dépistage et la prévention.

De nouveaux moyens au service de la réussite étudiante

Pour accompagner cette rentrée dans les meilleurs conditions possibles, le Gouvernement annonce que 34 000 nouvelles places seront créées et, pour la première fois, entre 3 000 et 4 000 nouvelles places seront ouvertes en master, principalement dans "les filières les plus demandées par les étudiants". Plus de 200 millions d'euros complémentaires seront aussi versés aux établissements d'ici la fin de l'année "afin de leur permettre d'accompagner la rentrée tout en finançant leurs missions de recherche".

Le plan #MaRentrée2021 insiste par ailleurs sur le fait que les droits d’inscription dans l’enseignement supérieur "sont gelés pour la deuxième année consécutive ainsi que les loyers dans les résidences étudiantes des CROUS". Les équipes du réseau des CROUS restent aussi mobilisées afin de "verser dans les meilleurs délais des aides ponctuelles", sachant que les crédits disponibles pour ces aides d’urgence sont doublés et que les processus de simplification d’examen de ces demandes seront prolongés. A noter aussi que le ticket de restauration universitaire à 1 euro sera maintenu pour les étudiants boursiers et les étudiants en situation de précarité à la prochaine rentrée.

Des efforts pour accompagner les situations de fragilité

Au-delà de ces moyens matériels, le Gouvernement français se préoccupe également des aspects psychologiques de la vie étudiante. Partant du principe que "la crise a plus que jamais révélé les situations de vulnérabilité vécues par certains étudiants", la ministre de l’enseignement supérieur a annoncé que le dispositif Santé Psy Étudiant, qui permet aux étudiants de bénéficier gratuitement de consultations par un psychologue, sera lui aussi maintenu durant l’année universitaire. De même, la présence de 80 nouveaux psychologues recrutés dans les Services de santé universitaire sera pérennisée.

Outre le maintien de ces dispositifs issus de la crise, un service du bien-être et de la vie étudiante sera mis en place au sein de l’administration du ministère pour pouvoir mieux répondre aux problématiques que la Covid a fait émerger.