Choose Europe for science
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Lancement officiel de Choose Europe for science : « Chercheurs de tous les pays, choisissez l’Europe pour la science ! »

Tout public

Toute l’Europe de la recherche était à Paris le 5 mai dernier ! A l'initiative du président de la République française, une rencontre était organisée à la Sorbonne avec la présidente de la Commission européenne, réunissant les plus grands noms de la recherche européenne, des présidents d’universités, des représentants d’organismes recherche et de grandes entreprises. L’objectif était de lancer officiellement le dispositif Choose Europe for science et de montrer comment la France et l’Europe peuvent être pour les chercheurs du monde entier des espaces de stabilité et de liberté académique.

« Cet appel s’adresse à tous les esprits libres qui veulent œuvrer pour la science et défendre un certain modèle de société. Chercheurs de tous les pays, choisissez l’Europe pour la science ! ». C’est par ce message sur le réseau X que le président de la République française a ouvert la journée du 5 mai qui, selon le ministère chargé de la recherche, « marquera un tournant inédit dans l’engagement de l’Europe pour la Recherche et devra permettre d’enclencher une dynamique à l’échelle du continent ».

Créer les meilleures conditions d’accueil

Dans un « contexte international instable », poursuit le ministère, il s’agissait par cette journée de « créer les conditions pour attirer en Europe les chercheurs internationaux les plus talentueux et pour inscrire durablement la recherche au cœur du processus de renforcement de l'autonomie stratégique européenne ». 

Dans son discours de clôture, le président de la République a ainsi rappelé que Choose France for Science, lancé réellement il y a quelques semaines, a déjà « suscité plus de 30 000 connexions, dont un tiers depuis les États-Unis » et que « plusieurs centaines de dossiers [ont été] ouverts ». L’objectif est ainsi « du doctorant au prix Nobel, en passant par les post-docs, les professeurs juniors, d'accueillir autant que de besoins et avec une seule exigence de qualité des candidats ».

Selon le site de la présidence, dans son discours, le président a également « porté une vision où la recherche devient un levier d’indépendance, de compétitivité et de souveraineté », grâce notamment à différents moyens :

  • le « renforcement d’une recherche libre » ;
  • une « politique d’innovation et d’attractivité » ;
  • des « investissements au profit des grands défis scientifiques et technologiques à venir ».

Sur ce point, le président a d’ailleurs annoncé que « des moyens supplémentaires seront mis en place, 100 millions d'euros que l'État apportera » grâce au plan France 2030.

 

Vers de « super subventions »

Du coté de la Commission européenne, ce sont des « super subventions » qui ont été évoquées ! Ces « super subventions » ont en effet été annoncées le 5 mai par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans son discours à la Sorbonne, où elle s'est exprimée aux côtés du président Emmanuel Macron.

Les modalités opérationnelles de ce nouvel instrument de financement sont en cours d'élaboration par le Conseil européen de la recherche (CER) et seront annoncées ultérieurement. La Commission précise cependant que ces subventions « suivront les mêmes principes que les autres subventions », à savoir :

  • les projets seront « sélectionnés uniquement sur la base de l’excellence scientifique » ;
  • ils pourront concerner « tous les domaines de recherche » ;
  • ils « seront ouverts aux chercheurs individuels de toute nationalité, travaillant ou prêts à s’installer dans un établissement d’accueil situé dans un État membre de l’UE ou un pays associé au programme-cadre de recherche et d’innovation de l’UE Horizon Europe ».

De plus, souligne la Commission, le CER a décidé de « doubler le financement supplémentaire disponible pour les bénéficiaires de subventions s’installant en Europe ». Ainsi, « les chercheurs basés aux États-Unis ou ailleurs dans le monde qui souhaitent s’installer en Europe » peuvent « demander jusqu’à 1 million d’euros au-delà du montant maximal habituel de la subvention pour créer un laboratoire ou une équipe de recherche ». A partir du mois de mai, le Conseil européen de la recherche prévoit même « d’augmenter ce montant jusqu’à 2 millions d’euros supplémentaires », comme l’a mentionné la présidente von der Leyen dans son discours à la Sorbonne.

 

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Publié le : 13/05/2025 à 15:44
Mis à jour le : 13/05/2025 à 16:33
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