Diplômés de master à l’université : un taux d’insertion professionnelle plus favorable

Étudiants, Institutionnel

« Une conjoncture plus favorable pour les diplômés de master sur le marché du travail », tel est le titre d’une Note d’information publiée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'innovation. Selon cette étude, parmi les étudiants entrés dans la vie active en 2016, plus de 9 sur 10 occupaient un emploi entre 18 et 30 mois après la fin de leurs études.

En 2016, 109 500 étudiants ont été diplômés de master à l’université. Tandis que 35% de ces diplômés ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants, les autres étudiants ont choisi pour leur part d’entrer dans la vie active. Sur cette période, on constate ainsi que le taux d’insertion des diplômés s’élève à 92 %, un « niveau n’ayant jamais été atteint jusqu’alors », souligne le ministère.

Un temps d’insertion variable selon les cursus

La rapidité d’insertion sur le marché du travail « fluctue suivant les domaines disciplinaires », précise la note d’information. Les diplômés de droit-économie-gestion sont ceux qui trouvent le plus rapidement un emploi à 18 mois (pour 91% d’entre eux). Ils sont suivis des étudiants en sciences-technologies-santé qui sont 88% à trouver également une insertion professionnelle dans cette période de 18 mois. En revanche, les étudiants ayant suivi une formation en lettres-langues-arts arrivent dans la vie active dans une période plus longue (entre 18 et 30 mois).

De meilleures conditions d’emploi

Allant de pair avec un meilleur taux d’insertion, les conditions de l’emploi s’améliorent également. Selon l’étude, « le taux d’emploi stable des diplômés de master augmente de 13 points entre 18 et 30 mois et s’établit à 77 % au 1er décembre 2018 ». De même, « neuf emplois occupés sur dix à 30 mois sont de niveau cadre ou professions intermédiaires et 95 % le sont à temps plein ». Selon le domaine des spécialités de master, le ministère remarque toutefois que les diplômés de ne bénéficient pas des « mêmes débouchés et des mêmes conditions d’emploi ».

Une amélioration des salaires et de l’adéquation études/emploi

Même variation constatée pour les rémunérations selon la spécialité du master. En effet, poursuit la note d’information, si le salaire net mensuel médian dans l’emploi s’élève à 2 000 euros, celui-ci varie fortement selon le domaine disciplinaire. Cette amélioration des salaires s’accompagne d’une meilleure adéquation entre les attentes des diplômés et leur vie professionnelle, puisqu’une majorité d’entre eux estime que leur emploi est en adéquation avec leur niveau d’études (81 %) et/ou avec le domaine de spécialité du diplôme obtenu (82 %).