
Printemps pour la planète, un mois d’avril au cœur de la transition écologique
C’est au service du « système terre » que, durant tout le mois d’avril, sont lancées des missions de bénévolat à l’initiative de JeVeuxAider.gouv.fr. Ces missions forment le « Printemps pour la planète », un temps pendant lequel les organisations dédiées à la protection de l’environnement proposent bénévolement, dans toute la France, d es actions solidaires autour de défis écologiques.
Ce printemps, le dispositif JeVeuxAider.gouv.fr fête ses cinq ans. Cinq années que la plateforme du bénévolat, proposée par la Réserve civique, a passé à faciliter de façon très active l’engagement de chacun partout en France, en mettant en relation ceux qui veulent agir pour l’intérêt général avec les associations et les acteurs publics au sens large ayant de leur côté besoin de bénévoles. La plateforme du bénévolat compte aujourd’hui 680 000 bénévoles inscrits et propose 20 000 missions organisées tout au long de l’année, sur tout le territoire, dans une dizaine de domaines.
Des actions pour un avenir plus durable
C’est dans ce cadre que s’inscrit le Printemps pour la planète, une campagne de mobilisation qui « agit concrètement et positivement pour notre planète et ses habitants ». Organisé en partenariat avec la Fondation pour la nature et l’homme et l’Office français de la biodiversité, le Printemps pour la planète propose en effet « de remettre l’espoir, la joie et l’action collective au cœur de la transition écologique ». Selon les organisateurs, le Printemps pour la planète doit carrément permettre de retrouver « sa ligne de vie ». Il s’agit aussi « d’apprendre à planter, retrousser ses manches, prendre un grand bol de collectif, dépolluer, transmettre, fleurir ». Le Printemps pour la planète, c’est donc « un appel à se reconnecter pour quiconque sait voir, écouter, sentir, goûter et toucher » !
De façon moins lyrique, les porteurs du projet expliquent que « la question de la protection de notre environnement nous anime et nous mobilise de plus en plus ». Chaque jour, de nouvelles initiatives voient ainsi le jour sur tout le territoire. Grâce à la plateforme JeVeuxAider.gouv.fr, des milliers de bénévoles peuvent y voir plus clair et s’inscrire dans « un avenir plus durable », en s’investissant dans des actions menées par des « acteurs proactifs qui font un travail remarquable depuis des années ».
Des interventions possibles, là où il faut et quand il faut
La force de JeVeuxAider.gouv.fr, souligne le site dédié : permettre une mobilisation nationale dans tout le pays, « là où il faut, quand il faut et auprès des organisations qui partagent vos convictions ». Pour aider les bénévoles à bien choisir « les causes qui résonnent en eux », plus de 1600 propositions de missions sont rassemblées autour de cinq grands types d’actions :
- des « ateliers ludiques » en faveur de la planète, au sens large du terme : près de 800 missions proposent dans ce domaine de « mettre l’écologie au quotidien », en apprenant par exemple ce qu’est le « zéro déchet », à devenir « consommateur-relais » ou à se transformer en « ambassadeur de l’ours » dans certains départements français !
- le « droit au beau et au bon » : au programme de ce secteur, près de 400 missions proposent de s’initier à l’aménagement de jardins partagés, de carrés potagers et d’actions de fleurissement, mais aussi de s’initier au ramassage de déchets ou à la dépollution des milieux naturels et urbains ;
- le « soin aux animaux » : dans cette sphère, 270 missions de bénévolat permettent de « protéger nos amis à poils, à plumes, à écailles, sauvages ou domestiques ». On peut par exemple devenir enquêteur bénévole pour la Société protectrice des animaux, s’engager en tant que famille d’accueil pour chien ou pour chat, animer des cours d’éducation canine et même soigner « les animaux de la faune sauvage autochtone » !
- les actions « anti-gaspi » : dans ce domaine, où le mot d’ordre est « tout n’est pas bon à jeter », plus de 300 missions assurent « les réparations en tous genres et le réemploi ». Concrètement, on pourra apprendre « à bidouiller, à utiliser ses mains et les outils qui prennent la poussière au grenier ». De quoi « faire des heureux et réconcilier tête, cœur et corps » !
- le « partage de ses valeurs depuis chez soi » : de nombreuses missions (270 pour être précis) sont en effet disponibles à distance et permettent d’agir, même ponctuellement, sans se déplacer. Par exemple, on peut créer et raconter des histoires, fédérer des communautés en ligne, animer le calendrier événementiel d’une ONG, proposer des aides juridiques, aider à mieux communiquer…
D’autres rendez-vous en avril
Durant tout le mois d’avril, dans la multitude de missions possibles, certaines peuvent être orientées selon un calendrier événementiel.
Ainsi, le 22 avril, date de la Journée de la Terre, la planète sera honorée plus particulièrement par des actions ciblées. De même, au cours du ChangeNow Summit, l’événement « le plus impactant pour la planète », qui a lieu à Paris du 24 au 26 avril, on peut aller à la rencontre de dirigeants mondiaux et d’acteurs du changement qui se réunissent pour « construire un monde durable ».
Enfin, pour ceux qui ont encore un doute, le 16 avril, on peut s’inscrire au webinaire intitulé « Comment réussir votre première mission de bénévolat ». De quoi y trouver une mission selon son goût, « pour un jour, une nuit, ou pour une vie ». Car le bénévolat, conclut le site dédié, doit être vécu « comme du temps pour soi et pour les autres, pour se reconnecter à ses envies et à ses valeurs profondes ».
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