
Consulta nacional estudiantil del RESES: encuesta sobre las prácticas ecológicas y solidarias de los estudiantes
Hasta el 20 de febrero, el RESES, Réseau étudiant pour une société écologique et solidaire (red de estudiantes para una sociedad ecológica y solidaria), ha iniciado una Consulta Nacional Estudiantil (CNE) en la forma de un cuestionario que da la palabra a los estudiantes sobre temas en relación con la ecología y la solidaridad. La consulta está sostenida entre otros por el ministerio francés de educación superior, los CROUS y las conferencias institucionales, y está organizada cada tres años por el RESES que reúne a más de una centena asociaciones de estudiantes en Francia.
Le RESES, constitué en 2007, se définit lui-même comme "un réseau d’associations étudiantes qui mènent des projets en lien avec les enjeux écologiques et solidaires tels que l’alimentation, la biodiversité, le climat, les déchets…". L’association défend "une vision de l’écologie ambitieuse, transformatrice de nos sociétés, compatible avec les limites planétaires et qui prend en compte les questions de solidarité et d’équité sociale".
Construire demain
C’est parce que le RESES "est convaincu que le monde étudiant est une force essentielle pour construire demain" qu’il lance cette consultation, ouverte à tous les étudiants, français ou internationaux, quel que soit le niveau de formation. Celle-ci se décline autour de trois thèmes principaux : formation et insertion professionnelle, modes de vie et type d’engagement.
Sous les slogans Ne mâche pas tes mots ou Ne laisse personne le dire à ta place, le questionnaire a pour but de laisser les étudiants s’exprimer sur différents sujets liés aux Objectifs de développement durable (ODD) adoptés par l’ONU en 2015, tels que l’écologie et la solidarité, et de recueillir sur ces sujets leurs opinions.
Trois grands objectifs fondent ainsi cette Consultation nationale étudiante :
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comprendre les rapports et les pratiques entretenus par les étudiants ainsi que leurs envies, besoins et attentes ;
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formuler des recommandations pour les acteurs de l’enseignement supérieur et autres institutions ;
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adapter les actions du réseau pour mieux "porter la voix des étudiants".
Les établissements relais
Pour obtenir des résultats représentatifs, au niveau national ou à l’échelle des différents territoires, des collectivités ainsi que sur les campus universitaires français, le RESES souhaite que les établissements d’enseignement supérieur puissent être "le relai de cette vaste consultation". Plus le nombre de réponses par établissement sera important, "plus les résultats de la CNE pourront être exploitables à l’échelle d’un même établissement", estime le RESES
Le site Etudiant.gouv.fr, qui relaie à son tour cette consultation, souligne ainsi que les établissements d'enseignement supérieur "seront par exemple en mesure d'isoler les données concernant les étudiants inscrits sur leur campus, de façon totalement anonymisée".
Plus précisément, si l’établissement le souhaite, le RESES assure qu’il pourra également rédiger "un rapport plus approfondi et des recommandations personnalisées" et même organiser des restitutions de ces analyses auprès des directions d’établissement afin "d’ajuster les objectifs de chaque campus et contribuer à l’accélération de la transition écologique et solidaire de l’établissement".
Une analyse sociologique
Au-delà de l’action à l’intérieur même des établissements, la consultation a aussi un but sociologique plus large. En effet, selon Etudiant.gouv.fr, "en partenariat avec un collectif de chercheurs spécialisés sur les mouvements pour le climat", le RESES sera en mesure de fournir "une analyse statistique et sociologique représentative du monde étudiant". Les réponses au questionnaire seront également transmises aux institutions. Elles seront accompagnées de recommandations susceptibles d’aider les acteurs publics à concevoir des projets à même de mieux répondre aux attentes étudiantes.
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